Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio

Article EPI BOMO

BOMO (`0 art 3csp N. Tel était le titre que portait le quatrième en rang des ministres supérieurs d'1 rosis [ELEI INT;, p. 54j. L'expression complète en est â Des ritn_bre_ eu liant sacerdoce mystique c'est le plus rarement nommé par les auteurs et par les monuments„ et l'on en et r ;duit à des conjectures pour savoir quelles étaient ses fonctions'. Eusèbe' dit seulement, d'après Porphyre, que, dans la représentation du drame soiennel de l'initiation, il faisait le personnage de la Lune, à côté du dariurlare qui faisait celui du Soleil. Quant ' sa pin't dans les autres solennités de la célébration des mystères, il est. probable, d'après le titre mérite de la fonction, qu'elle. consistait à prendre soin du service spécial de l'autel. tIans un passage de Lysimaque cité par Josèphe 3 on trouve le mot àteep..il at pour désigner une catégorie de ministres religieux différents des prét'es, €Eçl01, et que les commentateurs regardent en général comme les u,ictimaires. L'épihome d'lt'.Ienais est mentionné dans la trève entre les Athéniens et les Lacédémoniens pour la célébration. des mystères 6 ; malheureusement la pierre étant .1i-risée presque immédiatement après son nom, il est impossible de savoir pourquoi il était question de l'épibome dans ce traité, qui est de peu de temps postérieur aux guerres Médiques. Parmi les siegt's d'honneu ° du. théâtre de Bacchus, il n'y en avait pas pour l'épibome l; ceci prouve qu'on le classait à un ,°.ang au-dessous de .l'rrlérophante, du daduque et du hiérokeryxe. Il était cependant compris parmi les _iroslToT nourris aux frais du public dans le Prytanée', Il semble aussi qu'il était hiéronyme'°, :est à dire qu'il perdait son nom individuel pour n'être plus désigné que par celui de sa fonction ; à l'époque romaine il garda seulement te yentilitïum latin qu'avait adopté sa famille, et son titre de charge remplaçait pour lui le coynornr'o ". L'ëpibome était probablement pris dans la famille des Kérvkès iaLa hiérarchie suprême du culte éleusinien offrait une double série de ministres des deux sexes, qui se correspondaient [ELHUSTNLV, p, 5$4j. De même que 1'hiêrophante avait auprès de lui l'hiérophantis, le daduque 1a prêtresse dadot1oç, l'épibome avait aussi un EPICHYSIS ('Ku(Auatq). -Libation et, par extension, vase à verser, comme l'indique l'étymologie, sol verser, €ri, sur. C'est un terme d'une généralité vague qui pouvait s'appliquer à plusieurs espèces de vases, rentrant dans la catégorie des ustensiles qui servaient à puiser un liquide quelconque, mais non pas à boire' [ARTSTad'épiehysis de bronze', d'épichysis pour mettre de l'huile dans les lampes, etc.' Le renseignement le plus clair nous est fourni par Yarror' il dit que 1'introduction des modes grecques dans les repas avait fait reinplacer le guttus par l'épiehysis et le simpuluo7 par le eyattlus. Au fond, c' .tait plutôt un changement de noms que de formes. Comme le sIMPLL,'ri romain est tout .l fait semblable au c,-ATrii's grec, il est permis de supposer que l'épic/iysis ressemblait beaucoup au HUTTES des Latins. F. POTTIER. EPICEOCUM Ce nom de l'orme grecque ne s'est rencontré cependant jusqu'ici que chez des écrivains latins', Il désigne un vêtement porté par des lemmes ou par des hommes efféminés'. l:estus l définit 9n'551 . o gaffas an ie,I, croc:a tinctu7YG et pet! ;1, r !. e ,r , *refit manteau teint en safran, mince et transparent. On a conclu de ce texte que le mot était dérivé du grec xpdxoç, safran; mais il se pourrait qu'il eût une autre étymologie, de xpdx-, trame. Le caractère de ce vêtement paraît avoir été surtout dans la finesse et la transparence du tissu'.